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Noël 
La Lueur de l'Amour

La fête de Noël, c’est surtout et pas moins que la grande fête de l’amour divin. L’amour que Dieu avait toujours témoigné à l’égard de son peuple. Dès l’origine de sa création, de la terre qu’il nous confia pour la combler de son amour en abondance. De cet amour nous parlent les Écritures Saintes. C’est l’amour de Dieu qui s’exprimait toujours dans son sublime humilité où Dieu abandonne sa toute puissance afin de faire élever l’homme de sa chute de jadis de sorte qu’il puisse sortir des ténèbres du péché pour arriver à la lumière de l’amour de Dieu. Ainsi, l’homme accablé de ses propres péchés peut enfin sombrer aux bras étendus du Christ assombrissant à la croix dressé sur l’autel qu’il fit parer au milieu de nous où Dieu fit sourdre son amour éternel en nous offrant son humble amitié.

Dieu en fit de la terre son autel. Là, Dieu nous offert son amour à tous. Son éternel amour, c’est plutôt l’abnégation. L’abnégation de sa toute puissance. Son amour appelle un simple berger à sa royauté. C’est à David qu’il donnait la couronne de son affection. C’est le humble berger qu’il confie l’autel de ce monde. Et, il le fit ériger son temple au milieu d’un peuple berger. C’est l’humilité de la royauté divine qui y reluit par-delà de l’humilité. A son propre peuple Dieu adressa ses mots affectueux dont la lueur nous éclaire ce monde et réchauffe encore nos cœurs. Mais, son peuple ne l’admettait point ne comprenant son conseil divin. Cependant, Dieu ne perdait pas son peuple pour autant. Il n’aurait pas abandonné sa terre non plus. Il n’oubliait point sa promesse faite à son serviteur David dont Dieu aurait choisi la ville. Dieu choisit une étable où naquit enfin son amour au milieu de sa création. Encore, Dieu aurait préféré, pour ainsi dire, les ruines aux palais, les décombres aux splendeur d’un temple, l’étable aux édifices d’orgueil humain. Encore, Dieu se serait penché sur l’homme tombé dans ses entraves de ses propres péchés. Encore, Dieu énonça de nouveau son éternelle parole consolatrice dont émana sa création. Ces mots d’amour que les siens n’avait pas reçu. Maintenant, Dieu ne dédaignant point l’humilité la plus basse parmi les homme. Ainsi, Dieu offrit son éternelle consolation, son amour abondante à l’homme même de sorte de la faire chair parmi eux. Ainsi le Verbe se fit chair et la lumière de l’amour de Dieu venait dans le monde pour y briller dans les ténèbres de nos péchés. De cette façon, Dieu éleva son autel dans cette étable où le Seigneur offrit son amour en chair dans une mangeoire parmi ses créatures et d’humbles bergers. C’est là, l’offrande entière de cet amour complet même qui l’aurait enfin amené à s’offrir tel un sacrifice unique à son peuple par lequel il nous proposait la possibilité devenir enfants de Dieu. Proposition tout à fait inédite. L‘abnégation suprême à l’égard de l’orgueil humain. Une offrande inouïe issue de ce divin dévouement à sa propre création par lequel Dieu prend l’homme en son infinie affection. Amour inlassable qui l’aurait amené à cet éclipse totale à la Croix où il fit immoler son fils par l’amour pour nous et pour tous afin de nous ouvrir grand les portes au salut éternel. Par amour pour nous, Dieu offrit son propre fils. Ainsi, le Christ nous rachète. Dieu restaure sa création. Dieu nous a confié sa création. Son amour c’est le legs éternel du Christ qui revendra quand tout le monde s’agenouillera pour reconnaître qu’il est le Seigneur. Ainsi, son amour prévaut à tout. Rien ne vaut autant que l’amour. C’est la sagesse de Dieu. L’amour, c’est avant la rémission de nos péchés. C’est l’amour qui pardonne tout. Le pardon divin à perpétuité dont l’Eglise est le dépositaire. N’oublierons jamais que le Christ pourvut son Eglise du pouvoir de lier ainsi que de délier. C’est quand même de ce dernier qu’on doit rappeler le successeur des apôtres. Il faut après tout leur rappeler que l’on tout à Dieu, surtout l’amour. C’est ce qui nous délivre de nos liens aux péchés. C’est ce qui nous fait capable d’aimer. Alors, souviens-nous de ce que dit Saint Augustin « Aime Dieu, et fait ce que tu veux » Puisque, c’est là notre devoir. Vivre en toute liberté pour que l’on vénère tout debout en aimant notre prochain où nous nous approchons de sa humble divinité. Dieu, a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire, la gloire qu'il tient de son Père comme fils unique, plein de grâce et de vérité. En réjouissons-nous de plein cœur. Offrons-nous notre amour réciproque. Proposons la charité à tous. Pardonnons-nous. Saisissons son amour! Aimons après tout !

© André & Frank Hagemann - Villa-Anemone.fr 2012