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Philosophie

Depuis notre entrée au séminaire, le processus de compréhension, de la conception cognitif du fait en-soi, le questionnement de notre connaissance et la problématique de l'entendement figurait tout à fait au premier plan de nos intérêts. Par conséquent, nous eussions porté un regard particulier sur la problématique concernant la herméneutique qui pose la question comment l'homme concevait au fond son propre idée du monde en interprétant les faits physiques, les signes et les symboles culturels auxquels l'homme d'abord solitaire se heurte aussitôt dans la réalité de son monde. Il doit désormais endurer la tension qui existe entre le réel de sa déréliction, ça veut dire son être-jeté monadique vers sa propre mort, et son heurt peu amorti l'objectivité des choses. La profonde désolation qu'il subi en vue de l'infini du néant où l'homme connaît quand même sa limite physique l'incitera enfin à s'interroger sur son être-ainsi dans ce monde. Donc, la façon comment l'homme assume sa mort déterminera sa compréhension du monde. Après tout, la mort c'est le point de fuite commun qui converge au néant où tout finira, mais qui définit quand même la perspective de notre appréhension du réel. Autrement, c'est ce point zéro, le nul qui est tout à fait ce même foyer qui fait converger les variées conceptions du monde en concentrant les rayons dé la vérité de sorte d'éclairer l'apparence de la réalité ainsi qu'il nous rend capable d'appréhender le réel de notre environnement. Dans ce monde où le néant apparaît s'imposer, il est tout à fait surprenant que le monde existe.

C'est Wittgenstein qui dit que le miracle des miracles était que au fait un étant quelconque, que le quelconque en-soi existe. C'est donc, le fait seul qui est une merveille que quelque chose existe au fait, et que, par contre, n'existera plutôt rien. L'homme s'étonne du fait que le monde existe. Cela nous ramène à ce « ταυμαζω » primitif, ce frisson que l'enfant ressentit vis-à-vis la réalité du monde quand il se heurte à l’objectivité des choses éprouvant le fait du monde.

Wittgenstein écrit à l'égard de Heidegger : « J'ai quand même une idée de ce que être et angoisse signifient pour Heidegger. L'homme suit son impulsion d'assaillir les limites de son langage. Pensez par exemple à cet étonnement qu'un quelconque existe. Cet étonnement ne peut point être exprimé par une question, et il n'y aura pas de réponse du tout. Tous ce que nous puissions dire, n'est à-priori que du non-sens » Ce mutisme troublant face à la vérité du réel dont le Christ même témoigne lors de l'interrogation par Ponce Pilate soulève la porblématicité de la compréhension en soi et suscitera enfin la problématique autour du questionnement de la connaissance qui relève de notre interprétation de ce que nos sens nous traduisent à travers de notre raison. En théologie, on pose la question commet l'homme concevait son idée de Dieu, mais il faut l'étendre à tout accomplissement de compréhension humaine. On doit du fait s'interroger comment l'homme comprenne son monde et, surtout, est-ce qu'il peut comprendre l'énoncé d'autrui. Comment, la communication fonctionne. Enfin, est-il bien possible de s'entendre du tout ?

Le philosophe Friedrich David Schleiermacher aurait établi la discipline philosophique de la herméneutique à partir des ses travaux de traduction de la Bible et l’application de la méthode philologique de la critique textuelles aux péricopes bibliques. Il s'interrogea toute sa vie au sujet de la faculté de comprendre ces textes nous revenant des temps immémoriaux. Schleiermacher se fût servi de la traduction comme paradigme originel de l'accomplissement de compréhension. Il demanda si on pouvait tout à fait appréhender à fond le sens d'un texte lointain dont le réel de sa création nous échappe. De là, il s’ensuivît tout à fait la question globale si la compréhension de l'énoncé d'autrui était possible. Cela nous ramène de nouveau au questionnement de toute communication. Il évoque le heurt du sujet à sa propre finitude comme rupture originel qui devance toute autre expérience et aura dû enfin ensuivre une révision totale des valeurs traditionnelles que l'on eût jusqu'ici attribué à l’exégèse scripturaire. L'interprète d'abord excentré par la rupture originelle subit lors de l'acte de traduction deux forces antagoniste. En accomplissant sa tâche de traduction, l'interprète se fait exposé de l'un côté à une infinie multitude irréductible d'aspects virtuels déclenchant un mouvement centrifuge, pendant que la tâche de traduction en même temps l'engage à une profonde réflexion sur lui-même qui lui révèle les secrets de son for intérieur. D'après Schleiermacher, la compréhension est une tâche infinie où l'interprète cherche à comprendre jusqu'au point où surgit l'embrouille qui résulte de l'éloignement du texte à travers le temps passé, du fait de l'absence de son auteur, par les interprétations précédentes et enfin du fait que le texte fait apparaître un articulé singulier au niveau de son langage, culturel et historique qui eût présidé à création. Donc, l’interprète doit reconnaître qu'il n’achèvera jamais sa tâche ainsi qu'après tout la compréhension restera toujours partielle. Pendant que le jeune Schleiermacher aurait répondu de façon positive à la question si la compréhension était possible, le philosophe vieilli aura plus tard soutenu que l'incompréhension initial prévalait partout et l'incompréhension initiale était le règle. Donc, le malentendu s'imposait dans la communication intersubjective. Schleiermacher rapproche l'acte de l’interprétation à l'acte artiste soutenant que l'interprétation n'était pas une science, il dit qu'elle était un art puisque il ne discernait point la mauvaise de la bonne compréhension. L'interprétation n'offre pas une méthode de comprendre mais elle vise à soulever la question de ce que comprendre veut enfin dire. Ainsi, elle fait éveiller nos sens, notre esprit critique en contraignant l'interprète à changer son attitude envers son objet d'analyse de sorte de reporter l'attention de la traduction au processus de la compréhension en soi à partir duquel la auto-réflexion fasse replier l'interprète de plus en plus sur lui-même dans un noyau monadique jusqu'à la fin la compréhension va éclore soudainement lui traduisant la signification de l'ensemble des acte cognitifs débrouillant les infinies variations virtuelles de la vérité telle l’explosion primordial à l'acte de sa création. Schleiermacher appelait ce moment où le soudain mouvement spontané fait converger la loi d'autrui qui eût présidé à la création originelle et la récréation interprétante dans une auto-réflexion sur la compréhension en soi en un seul point qui dégage dès lors la compréhension dans un mouvement d'« enthousiasme congénial ».

Cela nous ramène encore à la question comment l'homme obtienne sa connaissance. Une question qui a été à plusieurs reprises entamé par la philosophie. Descartes s'en interroge dans son discours de la méthode qui fait fonder la connaissance, la morale et la loi sur le sujet pensant quand évince le doute par soumettre l'essentiel de toute expérience physique à la réflexion en postulant quand même un dieu qui puisse confirmer le réel de l'expérience. Dieu rassure la connaissance de l'homme et affirme la réalité. Kant se demande s'il y a une connaissance à-apriori en visant à éluder l'instance affirmative divine. Enfin, ce fût Schleiermacher qui introduisait la systématique herméneutique dans la philosophie. Il renoua le sujet pensant en appliquant ce modèle à l'interprétation. Quand même, personne ne réussit à esquiver la rupture originelle qui s'impose partout dans la réalité de ce monde. Pour résoudre la problématique de la connaissance, Heidegger décrivît le processus de la compréhension comme « la fusion des horizons ». Une fusion qui fait fondre l'ensemble des variétés de toute réalité possibles et des variations des vraisemblables vérités virtuelles de sorte de transgresser la rupture originelle en permettant à l'interprète la compréhension. Par ailleurs, il mets le scénario de cette « fusion des horizons » de l'individu dans le contexte de son être-tel en tant que être-jeté vers sa mort ce qui définit son être-là de son existence. C'est alors l’expérience anticipée de la morte qui constitue le fond devant lequel se produirait la refonte des horizons qui nous décrypte le sens du contenu d'un énoncé. Ce n'est rien d'autre que le fait de se replier sur soi-même, donc l’auto-réflexion sur ce que comprendre veut dire nous emportera à l'encontre de notre propre finitude, ça veut dire que il nous amène à faire face à la réalité de la mort qui deviendra ainsi l'ultime horizon de la fusion de tout univers à travers de laquelle nous aboutissent à la compréhension. Par conséquent, c'est notre attitude envers la mort, l’attitude d'assumer, où de ne pas assumer notre propre sort qui détermine notre aptitude d'appréhender le réel de ce monde, c'est à dire que notre conception de la mort définira notre faculté cognitive de comprendre le monde tel qu'il apparaît dans l'ensemble de nos accomplissements quotidiens et environnementaux. Après tout, c'est la mort qui est le cadre qui nous permet de distinguer le réel. Quand même, le conception de comprendre à partir de l'auto-réflexion sur le sens en soi et le fonctionnement de la compréhension réfère en effet à la conception cartésienne que la connaissance resurgît de seule la réflexion cognitive.

L'épigone, Gadamer, y rajoutera plus tard la nécessité de réhabiliter les préjugés. Il dit que tout jugement avait recours à des préjugés parce que personne ne pût mettre à l'épreuve la totalité du réel de ce monde. Par conséquent, il fallait faire confiance à des expérience d'autrui. Il reprend « la fusion des horizons » qu'il dépeint comme un dialogue entre l'interprète et la vérité de l'énoncé respective qui finit par aboutir à la refonte en un seul du personnage récepteur et celui d'auteur. Donc, dans la conscience de l'herméneute, qu'il ne considère plus qu'un traducteur intermédiaire, fusionnent source et cible. Par contre, Gadamer la distinction entre le processus l'interprétation de textes philosophiques et toute procédure méthodique de compréhension relative aux sciences exacte révèle un grave manque de perspicacité à leur égard quelle eût partagé avec un grand nombre de philosophes classiques et surtout avec la plupart de théologiens jusqu'aujourd'hui qui n'auraient point pénétrer dans la problématique soulevé par la physique quantique. Et, ceux qui l'eût effleuré n'auront pas reconnu la véritable envergure de la problématicité. Tout à fait la philosophie méconnaît toujours les sciences qui mets depuis longtemps en cause la certitude de leur connaissance. Quand même, les sciences auraient fait croire en leur infaillibilité écartant tout souci au niveau de la vérifiabilité. La problématique de la compréhension subsiste quand même dans les sciences auxquelles on attribue souvent la qualité d'exactitude. Mais, les prétendues sciences exactes qui auraient recours à expérience empirique dépendent à la fin de quelques prémisses invérifiable. En outre, les développements de la physique quantique pousse la physique jusqu'à ses limites. La physique moderne rencontre des phénomènes susceptible de troubler la présumée certitude qui était censé l'un de qualités infaillibles vérificationnistes des sciences. Ainsi, la validité logique des règles présumés indéfectibles traditionnellement décrits par la physique classique est bouleversé par les prémisses de la physique quantique ce que met en cause la conception du monde physique comme on l'eût connu. Quant au difficultés auxquelles la physique est confrontée, il suffira d'y évoquer la problématique seule les divergents phénomènes de la lumière dont la double apparence physique n'est pas descriptible à moins que l'on n'écarte l'apparition qui ne sera pas pertinente à l'égard du phénomène examiné. Car après tout, la dualité onde-particule et l'explication de ce phénomène posait des problèmes délicats dont la solution aurait amené la physique à des interrogations inédites au sujet de sa propre définition. Par ailleurs, il y a de graves problèmes comme ceux soulevés par Heisenberg à travers de sa thèse du principe d'incertitude. Afin de mettre en évidence la problématique Schrödinger eût imaginé une expérience de pensée qui consiste d'un chat étant renfermé dans une boîte ensemble avec une source radioactive liée à une compteur Geiger qui déclenchera un mécanisme détruisant une fiole rempli d'une poison. Étant donné que la mécanique quantique présuppose un principe de superposition, c'est donc un même état quantique qui puisse posséder en même temps plusieurs valeurs pour une certaine quantité observable ce que veut dire qu'après la mécanique quantique, tant que une observation d'aura pas effectué, le chat qui remplace dans l'expérience les particules radioactifs serait simultanément mort et vivant en raison jusqu'à ce que l'observation, c'est à dire l'ouverture de la boîte, déclenchera enfin le choix de l'état. Une expérience qui fait apparaître le paradoxe des règles quantique lors du passage au niveau macroscopique, paradoxe qui a mis en évidence la complexité du questionnement des phénomènes dont la physique doit faire face au sujet de la physique des particules. L'enjeu, c'est la validité globale des lois physiques qui sont amplement mises en cause par la problématicité décrite en haut ainsi qu'elle détermine les bornes de la physique expérimentale. En fait, l'interrogation de la vérifiabilité des modèles proposé mis en évidence combien en aurait attribué à la physique des fausses qualités à l'égard de l'objectivité des observations et description faites sur l'apparence de notre monde. La problématique au sujet de la mesure physique donne largement matière à inciter successivement une discussion sur la conception des sciences du côté de la philosophie classique d'autant plus que la mécanique quantique est, après tout, une théorie dont la conception paraît rélativement difficile puisque son approche de la description du monde s'appuie sur des amplitudes de probabilité à moins que l'on ne se veut pas faire évincer de la discussion académique. Il était trop facile de se débarrassé des soucis relatif à l'interprétation intellectuelle par seule la prétention d'avoir une approche immédiate au phénomènes physiques à fond des expériences objectivées. Ainsi, nous voyons une physique dont les théories sont plutôt des balbutiements qui ne décrivent plus la réalité telle quelle, mais qui ressemble à des approches philosophiques à la vérité du réel. Décohérence, décohérence avec paramètres cachés, approche positive, univers parallèle, l'influence de conscience, toutes ces théories qui visent à expliquer comment il serait possible d'être dans plusieurs états à la foi. Et, elles montrent que la physique se fût détachée de son propre fond, la description de ce monde. De cette manière, la physique classique se trouve en transition dont les modèles transitoires ne servent plus à la description du monde telle qu'elle apparaît, mais ces modèles nous offrent un outil de discernement cognitif du réel afin de s'approcher des variations infinies d'une vérité plutôt virtuelles. La physique fait passer la compréhension sous un nouveau angle. Contrairement à Gadamer, il faut reconnaître qu'il n'y aura qu'une seule compréhension. Il n'y a pas de connaissance exempte de la médiatisation interprétative par l'entendement intellectuel à travers de nos sens. Nul existe qui n'eût pas été médiatisé. Sans intermédiaire qui nous éclaircît les anticipations de l'ensemble de nos expériences, il n'aura point de connaissance. La perception cognitive du monde ne se produira qu'à partir des expériences médiatisées à travers des actes de traduction et enfin dans le contexte des traditions qui ne seront que des simples expériences condensées d'autrui. Ce sont ces même préjugés qui nous rendent capable d'explorer de nouveaux horizons et nous permettent le discernement dans nos observation. Le choix impliqué dans le processus de l'observation nous ramène au départ, c'est à dire au questionnement de la compréhension qui se produit en un seul point momentané se rapprochant du néant. L'entendement et raison, sentiment et sensualité, tous nos sens se connecteront enfin sur un point convergeant le plus proche au vide, à ce silence originel qui préside à toute action créative. C'est l'espace vide entre les lignes où la compréhension se passe. Ainsi, le mot « intellect » provient du verbe latin « intelligere », ça veut dire « discerner », « saisir », « comprendre », un mot qui se compose du suffixe « inter- » ce que veut dire « entre » et le verbe « legere » ce que signifie « lire », « choisir » « cueillir ». De là, on pourrait dire « choisir entre les possibilités », « lire entre les choses » où « lire entre les lignes ». Par conséquent, toute action de compréhension, toute connaissance est interprétation qui ressort d'une déduction dialectique. L'interprétation, la pénétration du réel c'est le déduire à partir de la synthèse d'une première thèse à l'origine de la pensée et d'une antithèse établie après coup en tant que correctif afin de procéder à une évaluation de la probabilité.

L'un des plus graves problèmes par rapport au questionnement de la connaissance humaine et notre conception de comment l'homme comprendra, c'est que l'adoption de la logique aristotélique nous aurait tout à fait remblayé la faille même qui fait réfracter la vue de la réalité en la nous recélant en même temps. Par contre, les accomplissements cognitifs de l'homme tels que la mémorisation, la souvenance, la mémoire, le ressouvenir, la remembrance ne suivent pas une logique particulière ainsi qu'il n'est pas possible de faire suivre quelqu’un la logique d'une pensée philosophique. Quand même, la logique appréhensive n'est pas du tout volontariste où ciblée. Les accomplissements cognitifs externes tels que la compréhension du monde, la connaissance de notre environnement et la conscience du réel aussi que ceux tourné à l'intérieur comme notre souvenance, la mémoire, la remembrance sont tout à fait indécis. Ainsi, l'acte mnémonique ne se pratique pas sur une ligne logique ramène tout droit à l’engramme, ça veut dire l'unité mnémonique enregistré dans notre mémoire. La mnème, l'ensemble de nos souvenirs, n'est pas accessible à partir d'un rayon qui nous nous rapporte le fait mémoriser du fond de la mémoire puisque nos pensée ne suivent pas forcément la logique ainsi que personne ne relate le passé en rectiligne. On ne met pas d'affilée les engrammes. Du moins, il n'est pas évident de les pouvoir à tout moment soumettre à la volonté, ni forcer les pensée d'une autre personne d'y suivre. La conscience ne se développe pas sur un rayon orienté dans le cours tu temps, mais nos pensées se déploient sur des lignes qui décrit des courbes sur un trajectoire circulaire autour d'un noyau de perception. Ces cercles cernent ce noyau pensif de façon concentrique sans se toucher jusqu'à la fin ils flèche sous l'impulsion méditative qui les fait converger à une tangence ponctuelle fondant dans le noyau au point de s’évanouir avant que l'image du réel y sera refondue en vérité symbolique. Ainsi, en ce point de fusion où l'auto-réflexion en se repliant sur soi-même dans la réflexion de la compréhension, l'homme rencontra son propre être-jeté vers la mort et finira par franchir le seuil d'un au-delà transcendant sa réalité. En faisant fondre les horizons dans ce point zéro, la réalité nous sera transmis en tant que symbole du réel. Après tout, ayant utilisé le mot « symbole » cela nous réfère à sa signification d'origine. Donc, le mot « symbole » est dérivé du verbe grec « συμβαλλω » ca veut dire « jeter ensemble », « mettre ensemble », « réunir » où encore « se rencontrer avec » de là provient le mot « συμβολον » ce que signifiât « signe de reconnaissance, de ralliement » et « convention ». Plus tard en latin le mot eût en plus connu la signification « pièce justificative d'identité ». En outre, il faut préciser que les grecs entendirent par « συμβολον », un objet coupé en deux dont deux personnes eussent conservé la moitié. De cette manière, la symbolique représentera en même temps le processus de faire consigner le réel, celui de sa traduction aussi bien que son future interprétation en rallient un mouvement créateur ou la création productrice et le mouvement de la récréation ou la création reproductrice dans un seul mouvement spontané ponctuel sans étendu temporel. Là, le flux du temps s'arrête afin de sorte de nous ouvrir un passage à travers le temps dans le moment même de la compréhension. De toute façon, la logique nous barre le chemin à des symboles dès lors forclos à notre conscience de sorte de nous empêcher à décrypter les variations de la vérité symbolique qui traduira les apparitions du réel, les faits tels les signes et les symboles culturels, les expressions et énoncés d'autrui dans l'imaginaire à travers de la symbolique.

Le symbole nous renvoie enfin à la question même quelle relation il y aurait entre l'art et notre conscience du monde. Car,l'acte créatif artistique réfléchit le processus de la compréhension. A partir du «ταυμαζω», cet frisson à l’origine qui préside à toute expérience externe du monde dont pond l'acte artistique tel un mouvement méditatif à travers la disparition de toute apparence, c'est à dire la forclusion de la symbolique transmise jusqu'à l’éclosion soudaine des symboles artistiques dans le chef d’œuvre. La disparition de l'apparence décrit l'auto-réflexion de l'artiste, où autrement de la personne à la recherche de connaissance, qui se replie sur soi-même jusqu'au point d'y presque évanouir devant le réel, au moment même quand ressentira sa condition d'être-jeté vers sa mort. L'assumant dans le mouvement implosif, la mort lui révèle l'ultime faille où la perception se réfracte ainsi qu'elle, en même temps, lui fait transcender la réalité de sa finitude ainsi que le réel emmargera spontanément dans un mouvement impulsif. La mort est le creuset où tout se fond. Où plutôt l'assomption de la mort nous ouvre l’horizon de compréhension.

Pendant nos études en herméneutique nous avons porté une attention particulière sur la théorie esthétique puisqu'enfin l'art ne transforme pas seulement notre conscience du réel mais il le reforge. La refonte de la la réalité nous traduira l'idée que nous conçûmes du réel dans un symbole saisissable en récréant la réalité d'une façon intuitive et raisonnée ce que nous permettra d'appréhender l’environnant par l'entendement à travers notre raison. L'art est donc l'intermédiaire qui abstrait le réel de sorte de faire apparaître les failles révélant une réalité jusqu'alors invisible et insaisissable de manière autant abstraite et raisonnée et qu'intuitive et sensuelle. L'art transfigure la nature en transformant la conscience du réel. Il fait changer notre conception de ce monde en nous traduisant une possible vérité plutôt virtuelle en un langage, un symbole universel qui représente le noyau de perception de sorte de nous donner la clé de appréhender le réel de notre nature. L'art nous propose un aperçu inédit de l'ensemble des variés réalités où l'artiste garde ce «ταυμαζω» originel, ce frisson d'émerveillement que l’enfant ressens quand il reste bouche bée tout étonné face au fait. Un étonnement qui nous incite à la quête de la vérité et qui finit par nous ramener à l'origine de nos angoisses les plus profondes le fait de notre mort. Quand même, c'est ce même émerveillement qui nous dévoile le fait qu'il y aie davantage que le simple existence du fait en soi. Ainsi, l'art nous fait partager la transcendance de l'existence dans l'apparition de la réalité défective. Il nous amène à transcender l'être-ainsi au moment même où nous assumons notre mortalité. Tant que l'art ne cherche à combler les ruptures de nos vies, les faille qui dévient notre perception de la vérité, il nous aiguille au réel de ce monde, à la vérité. Donc, l'art nous trouble autant que le fait la liberté. Dans l'art convergent intuition et entendement, raison et sentiment en un seul point où se condense à l'infini en une unité monadique l'idée du monde conçu par l'artiste jusqu'à ce que l'idée frayera tout d'un coup son chemin telle une explosion, une éclosion qui fait apparaître l’aperçu du réel sous forme de l’œuvre d'art qui nous traduit enfin la réalité d'abord imperceptible.

Dans la transcendance l'art retrouve enfin son propre langage dépourvu de tout signification qui se caractérise enfin par sa distance de tout concept. C'est enfin dans ce langage où l'art se confine à l'absolu mutisme. Langage où l'art coïncide tout à fait avec le désenchantement du charme de la nature qu'il évoque aussi que ce silence enlève ce même frémissement qu'elle avait fait poindre antérieurement. La disparition converge à l'infini vers l'apparition. La disparition correspond avec l'apparition qui tend vers son propre mutisme en se confondant avec la disparition. L'art et ce qui en est éloigne de tout art. Ce qui n'est pas et l'étant. Les lumières, la clarification et la transcendance convergent sans pour autant devenir une totalité. Dans ce même silence, l'art rappelle le mutisme du Christ vis-à-vis Pilate. C'est à travers de ce silence que la conscience retrouve son expression.

Quel que soit le choix de l'état dans l'observation insinué par les sciences, quel que soit notre choix dans nos vies, en vue les concepts de nos vies, nos croyances et convictions. Il est tout à fait évident que la liberté est indispensable afin que nous puissions percevoir la vérité. Il faut affronter la réalité, les ruptures dans nos vies, la faille dans notre conception. Une idéologie qui cherche à dissimuler la réalité qui vise à faire combler la failles, l'art qui tente de faire disparaitre la mocheté de ce monde, son aspect sombre et l'apparence sinistre de nos vies, c'est du Kitsch, du verbe allemand « kitschen » ça veut dire « ramasser la boue de la rue », terme d'abord appliqué pour désigner des mauvais tableau où le peintre eût littéralement fait disparaître le réel sous une épaisseur de gâchis coloré, le plus souvent des représentations des Saints. Ayant dit que le chef d'œuvre, l'apparition réussira le mieux là où l'art tend à sa disparition, cela signifie de même, qu'analogiquement la compréhension abouti dans la l'abandon. En revanche, les idéologies cherches toujours à abuser la réalité en la submergeant dans une foule de mots. La réalité échappe à toute détermination linguistique et à toute terminologie. Il tape à l’œil que ce sont toujours ces conceptions même les plus discutées dont une idéologie fait défaut. Si ce soit la défaillance d'amour du côté des religions où la paix pour les dictatures, si c'est un trop de couleurs où un langage ampoulé, c'est toujours pour tromper. Certainement, la liberté le réel de l'abandon fait nous apeure. Nous sommes tous jetées vers la mort. Un mort qui nous ouvre la conscience. Le Christ l'eût une fois vaincu afin que nous jouissant de la liberté puisqu'il nous a délivré de nos péchés. Il a descendu la Lumière de la connaissance jusqu'au profondeurs les plus sombres. Il a fait pénétrer les rayons de la croyance jusqu'aux ténèbres d'où il a pourchassé les spectres de la superstition. Faisons confidence à son amour. Osons savoir. Osons la liberté afin que nous reconnaissions le réel de sa création. C'est la liberté du choix, le libre arbitre qui réfléchit son état d'étre-jété et s'interroge sur l'acte de compréhension même qui nous fait transcender notre finitude tout en nous faisant transgresser le seuil ultime de la « loi de l'autre », l'hétéronomie qui constitue la réalité. Le défi de l'acte de traduction, c'est d'assumer l'hétéronomie en y trouvant de même la confirmation de son essence. C'est de sorte que Schleiermacher pouvait attribuer à la traduction sa prérogative de paradigme de la compréhension dont l'aval est la mort.

© André & Frank Hagemann - Villa-Anemone.fr 2012