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La Nature Dénaturée -  l'Église et la Nature

La Relation Complexée - l’Église et la Nature

Mais, qu’est-ce que c’était donc, ce que Dieu trouvait bon ? La nature ? la création ? Sa création à lui qu’il venait d’achever ? Mais, après tout, qu’est-ce que c'est, la nature ? Et, c’est quoi la nature de l’homme ? Enfin, est-ce que c’est vraisemblable que s’ensuivrait tout à fait un droit naturel quelconque en rapport à ce que l’on appelle en générale la nature ou la nature de l’homme ?

Par la suite, cherchons à nous en approcher au problème par son origine linguistique. Le mot « nature » c’est d’origine une dérivée du verbe latin « nasci ». Et ce « nasci » ne veut dire rien d’autre que « naître ». Pareillement, le mot « physis » d’ou provient le mot « physique » dérive du verbe grec φυειν ce que correspond au « nasci » en latin. Ainsi, le mot « nature » ne signifierait rien d’autre que pur et simplement tout ce que fut né ou créé. Le mot « nature » désigne tout ce qui est inné. C’est tout ce qui existe.

De là, on peut arriver à la conclusion que l’homme soit parfait par simple raison que tout ce qui Dieu créa est bon. Et, Dieu vit que toute sa création était bonne. Et, de telle sorte, on pourrait de même affirmer que l’homme auquel Dieu insuffla son âme immortelle, soit lui aussi conçu dans la perfection de Dieu. Une perfection dont l’homme prit tout à fait part puisque Dieu nous à tous admis dans son amour éternelle d’où découle la perfection de l’homme. Une perfection donc qui nous fait élever de notre basse condition de pécheur. C’est un Dieu piteux, c’est le Dieu vivant qui remplit nos âmes pécheresse de son amour. Or, Dieu rendit aux hommes la perfection perdue lors de la tombée d’Adam. Ainsi, l’amour de Dieu fit relevé l’homme. Et, Dieu le fit d’une façon indélébile ainsi que l’homme avait empreint son âme d’une trace ineffaçable de sa profonde chute. C’est l’amour divin qui aime de même le pêcheur relaps puisque la beauté de son amour comble ce gouffre amer qui bée dès la chute d’Adam. Dans cette abysse où Adam se fût sombré Dieu lance les traits de son amour. Là où l’homme pourrit plongé dans l’eau croupi de son péché Dieu eût fit apparaître les flambeau de son amour. Et, si tant est que le pécheur fut relevé, il en découle que notre nature réapparaît bonne aux yeux du Dieu tout aimant. Et, la splendeur de son amour nous rend tout à fait la candeur d’origine lors du baptême par lequel nos âmes sont blanchis parce que Dieu nous y accepte tels que ses fils. Dieu nous fait parvenir dans son amour malgré nos péché. Malgré nos faiblesse. Le Dieu vivant nous délivre des liens pesants de nos péchés pour nous relâcher de la prison où nous nous sommes allés prendre refuge par honte de nos péchés. « Dieu vit tout ce qu’il a fait : cela était très bon. » Par la grâce de Dieu, son amour nous délivre, nous relâche sans que la réalité soit renié. La réalité de ce monde, la cruauté et tous les maux y sont compris dans l’amour divin. Un amour qui parfait nos imperfections. Et, Dieu le fait de sorte de ne pas reprouver ses fils pour autant. L’amour divin supporte nos faiblesses. L’amour de Dieu nous dispense. C’est lui, le Père qui donnera son pardon à tous sans égard à ses mérites. Dieu nous a accordé sa merci pou que nous soyons libre pour que nous punissons nous reconvertir à son éternelle lumière. Il veut que nous fîmes le choix en toute liberté. Ce qu’il nous offert par seul amour ce la liberté. Le Christ nous a fait enlevé ces lourdes entraves de nos péché sans qu’il eût pour autant fait ôté nos péché. Puisque, après tout, le péché, c’est depuis l’empreinte de caractère indélébile que l’homme eut reçu lorsque ce premier Adam eût succombé à la tentation de son penchant orgueilleux. Mais, le second Adam qui eût réparer nos âmes par son unique sacrifice à la Croix nous épargne le sort cruel d’une mort à jamais. Par sa mort, le Christ fit naître les Lumières. Le christ descende aux enfers pour vaincre les chimères. C’est le Christ vainqueur. C’est la lumière qui chasse les ombres de la superstition. C’est la liberté qu’il nous offre par pur amour pour que l’homme puisse faire sa résolution en toute liberté. Dorénavant, c’est seul le péché contre le Saint Esprit lequel ne puisse pas être pardonné. Et, qu’est-ce péché ? C’est le péché de se détourner de l’amour de Dieu. Ainsi, la beauté de la création de Dieu exige que toute nature soit bien d’où découle que même la nature homosexuelle est, elle aussi, d’un caractère nécessairement et suffisamment bon puisque « Dieu vit ce qu’il a fait : cela était très bon. »

Malheureusement, l’Église ne se borne point à ce que lui était confier, à l’amour. L’Église chrétienne, telle toute autre religion, voire pire, à l’exemple de toute autre idéologie se mit à se faire soumettre la nature toute en la dénaturant de sorte de l’adapter à ses besoins. De cette façon, il faut faire considération de la prétendue « loi naturelle ». Et, pour l’Église, « La loi naturelle » n’est rien d’autre que l’émanation de « la loi divine » même telle qu’elle fut implanté dans la nature de l’homme par l’ordre originel du monde. De plus, c’est l’Église qui se réserve tout interprétation de ce droit bien qu’elle affirme que cet ordre soit inné dans les âmes des hommes. Par moyen de cet vague ordre elle s’immiscera bientôt partout s’arrogeant une infaillibilité quiconque qu’elle fait attribuer à la papauté. Mais, toute ordre n’est après tout qu’arbitraire. A l’inverse des affirmations continuelles du côté de l’Église, celle-ci ne se borne pas à décrire la nature de l’homme telle qu’elle soit, à quoi elle se fut toujours arrogé le droit de la pouvoir définir par droit divin, mais, l’Église se fait en plus soumettre la nature réelle par moyen de sa conception de la nature humaine à travers de laquelle se faisait apparaître, selon sa propre définition, tout l’ordre de la création ainsi qu’y apparaissait enfin la prétendue loi divine même.

De cette manière, elle fait du dogme une idéologie. Elle substitue le pouvoir à l’amour. Tout ces questionnements se manifestent enfin dans la profonde tension eschatologique d’origine laquelle l’Église connut dès ses origine. Ainsi, l’attente eschatologique produirait des interférences troublant dans la perception de tout vérité. L’Église n’a pas l’intuition de la véritable ordre divin. Comme tout le monde, l’Église est plongé dans la réalité d’un monde dont elle n’appréhende pas plus ni les fins et ni les bouts. Quoi que l’Église soit pourvu du pouvoir de l’amour du Christ dont le corps mystique elle aurait devenu par la représentation de son amour sur terre, elle comme tous êtres est jeté à une fin incertaine. Une fin définitive, quand même. La mort. L’essence de l’humanité, c’est d’endurer cette épaisse tension existant entre ce déjà du salut d’un côté et le pas encore de l’autre. Ce caractère équivoque est après tout constitutif de l’existence humaine puisque l’individu n’est pas divisible d’où le mot même. Le déni de cette nature, c’est renier la création divine même.

Somme toute, le monde n’est point vide et vague. Et, il est bon tel quel puisque le monde, c’est enfin la suprême expression de l’amour divin. C’est à travers cette création que Dieu nous parle de son amour. C’est là où il fit apparaître l’éternelle lueur de son amour parmi nous. Parmi les pécheurs. La nature, le monde, ce n’est pas une table rase à se faire soumettre par moyen ce mystifiant âme du monde évoqué par Hegel. Une fois pour tout : non, c’est la création divine ce qu’est la nature de toute chose. Et, Dieux vit que cela était très bon. Et, l’Église côté dogmatisme ne se gère point autrement. Non. L’Église s’empare de la nature. Et, par « Eglise », ici, je sous-entends, tout dogmatisme, tout ses grimaces idéologique que le christianisme a fait apparaître au cours de l’histoire, son intégrisme totalitaire.

C’est pas le christianisme, ce n’est même pas l’aperçu de l’Église, non, c’est rien d’autre que la peur du néant qui dénature la nature même. C’est l’homme qui ne supporte pas sa condition mortelle. enfin, la grimace de tous ceux qui se veulent reforger la monde d’après ce modèle tel qu’ils conçoivent ce monde en sacrifiant l’amour sur l’autel de l’enclume de leur peur par la force de leur volonté. C’est pas une refonte par cet amour indulgente, mais plutôt la contrainte du forcené suivant l’impulsion irrésistible du pouvoir par peur du néant face à ce hiatus, cette blessure originel dont souffre le monde et ce qu’il faut souffrir. Les marques qu’eût reçu l’âme par ce péché originel persistent en tous, mais Dieu nous préserve quand même dans son amour. Les cicatrices d’antan ayant rompu l’entente d’origine continuent à nous faire du mal. Mais, c’est Dieu qui nous a envoyé le Christ nous apportant son amour vulnéraire. L’Église, tout chrétien, tout l’homme est jeté à sa fin. C’est là, un premier hiatus où se heurte l’entendement. Et, l’Église, elle aussi en souffre. Elle ne tolère guère les équivoques dont la bible donne des exemples d’abondance. Le dogmatisme le fait de sorte de atteindre à l’élimination des sens contradictoires des énoncés bibliques. Ainsi, on sacrifice une vérité dont on n’arrive pas à pénétrer dans l’essentiel puisque on ne peut pas se faire un instrument de la volonté divine dont le droit d’interprétation on s’était accaparé. Mais, tel qu’hommes pécheurs même les représentants du magistère n’aurons pas pour autant l’intuition de la volonté de Dieu.

Quand même, le dogmatisme ecclésiastique procède largement à la rebouchage des fentes irréfutables. Il cherche à cacher le fait du réel de sorte de faire un choix éclectique de ce que subsisterai des dogmes évoqué. Ainsi, on laisse franchement tombé quelque percepts que l’on juge inutile, obsolète ou anachronique. On procède à un interprétation plutôt arbitraire afin de justifier une morale répressive en surestime largement l’aspect sexuel auquel on réduit la vie amoureuse de l’homme. Enfin procède à la division de l’individu de sorte de séparer l’âme du corps réellement. Répartition que l’on refuse côté théologie. Pendant que l’on ne cesse jamais à soutenir que l’homme soit la indissociable entité d’âme et du corps au niveau de l’anthropologie, on en sépare tout à fait son sexualité. Par contre la sexualité, c’est après tout appartient à l'être-ansi de l’homme. Sens et sensualité sont quand même inséparables. Ici même, le hiatus persiste. Il n’y pas de vie mystique sans volupté. Fait duquel les grand mystique du christianisme déposaient toujours leurs témoignages fervents. La bible même. N’abandonne-t-elle pas d’une oscillante sensualité sexuelle en occurrence dans le cantique des cantiques dont les vibrations se font sentir dans les entrailles de tous. Des trépidations qui touchent le for intérieur de chacun ? Et, ailleurs ? Rien ne le déniera ! Bien sûr, on y attribue une certaine transcendance à ces vers. Mais, du reste, c’est du réel. C’est la réalité de la beauté de l’amour. Quand même, c’est la sexualité réel qui y apparaît au travers de ces cantiques. Par contre, on ne tardera pas à faire disparaître les beautés de tout indice relatif au rapports homosexuel derrière de prétendus métaphores auxquelles on ne prête plus qu’une qualité descriptive. Maintenant, on transforme le réel en abstraction désignant l’amitié seul. « Lorsqu’il eut fini de parler à Saul, Jonathan s’attacha à David. Jonathan l’aimait comme lui-même. Saul le retint ce jour même et ne lui permit pas de retourner chez son père. Jonathan conclut un pacte avec David, car il l’aimait comme lui-même : Jonathan se dépouilla du manteau qu’il avait sur lui et il le donna à David, ainsi que sa tenue, jusqu’à son épée, son arc et son ceinturon. » cf. 1 Sam. 18, 1-4. Après, ces tendres mots ne laissent-ils pas entrevoir le vrai caractère d’amour qui se manifestait entre ces deux hommes ? N’en puisse-t-on pas conclure le degré sexuel dans leurs rapports d’amis ? La tendresse ne fait elle pas apercevoir la lueur de leur amour ? Un amour bercé au sein du Dieu ? Comme le Christ bercera dans son sein plus tard l’amour de ce disciple qui l’aura aimé. Quoi qu’il en soit, toute énoncé de la Bible par rapport à l’homosexualité remet celle-ci dans un contexte rituel. C’est le rite exprès du caractère homosexuel par lequel les peuples étrangers eût exprimé leur refus à reconnaître la toute puissance de Yahvé. L’homosexualité à titre rituel c’est renier Dieu. En occurrence, c’est la condamnation du rite, pas de plus. C’est là, le décodage de la métaphore. De plus, on n’a point honte de faire choisir d’une façon ou d’autre parmi les lois, les commandements et les préceptes ce que devrait être préserver ou supprimer tout en faire enlever ceci ou cela selon une tradition tout à fait supposée ce qui n’est vraiment rien d’autre que leur propre conception de la volonté divine. Ainsi, personne ne soutiendrait que les règles élevé à ce que concerne le pur ou l’impur du Lévitique aurait encore en vigueur. Du fait, il est tout évident : il l'y qu'un seul monde. Ni existe-il un monde du pur, ni celui de l'impur. De même, on nous l’impose plus certains articles du Lévitique au sujet des interdictions sexuelles. De cette manière, personne ne défendrait plus de mariages entre beaux-frères ou beaux sœurs. Mais, le Christ ne l’avait-il pas dit que l’on ne devrait point ôter un iota des Écritures pour soutenir en même temps que c’était lui-même qui va remplacer la loi des temps jadis par la loi de son amour ? C’est là encore que l’on aperçoit cet irritant hiatus. Quand même, l’Église, le dogmatisme et l’intégrisme visent largement à faire disparaître ce réel dérangeant en le supprimant enfin par moyen d’une interprétation arbitraire au deçà d’un voile d’un vague imprécision et d’un certaine ignorance. Une ignorance de caractère arrogeant qui atteint au monde de Dieu. De même, la théologie a toujours fait adapter les règles et les commandements biblique aux besoins du quotidien. Ainsi, les conseilles évangéliques furent bientôt relativisés. Et, les femmes ne se taisent pas non plus, eux aussi!

Quand on voit aujourd’hui de tout côté les conservateurs unis s’écrier contre un mariage gay, on se demande quand même d’où vient cette haine inexplicable de leur part ce qu’ils lancent contre les homosexuels. Toujours l’Église, tout le dogme chrétien quand même eût toujours condamné non seulement l’acte homosexuel mais aussi l’homosexualité telle quelle. Là, le dogme par rapport au droit naturel ce qui s’ensuit du dogme de ce que concerne la nature se heurte nettement au réel, car la nature connaît de nombreuses espèces qui connaissent un comportement homosexuel. Ainsi, ce grand problème de l’Église face à la discussion actuelle à l’égard des droits des homosexuels, c’est aussi de redéfinir son concept de « Nature ». La théologiens doit bien y réfléchir à une définition plus vraisemblable.

Dès l’origine, l’Église a soutenu que les penchants sexuels des personnes aimant des partenaires de leur propre sexe s’opposent au droit naturel. Mais enfin, en quoi ceci consiste-elle? Longtemps, la théologie se bornait au simple déni des pratiques homosexuelles dans la nature. Pour le dire pur et simple, ce thèse n’a jamais été prouvé. De plus, aujourd’hui, les sciences savent fort bien que, bien au contraire à l’attitude présomptueuse du côté des Eglises chrétiennes, il y existe de l’homosexualité dans la nature. Mais, que-ce qu’en font les Églises de ce fait ? Côté Église nul changement. Elles continuent à se comporter comme elles l’avaient fait toujours lorsqu’on se voyait confronté aux différentes découvertes scientifiques. Tout en fermant les yeux à la réalité, les Eglises se renferment sur eux-même. Elles continuent à exclure tous ceux qui ne passe pas dans l’étroit cadre de leurs pensées tout serrées. Les Eglises s’arrogent tout à fait le droit de pouvoir tout juger. Alors, nous y touchons au complexe difficile du dogme d’infaillibilité du pape en ce qui concerne des questions relatives à la foi et la tradition. Tout à fait la notion de ce que soit la nature, ne regard quand même pas du tout ni la foi ni la tradition. La nature, c’est, simplement, les choses qui nous entourent. La physique. Ce n’est pas négociable. Laissant à part le fait que Wittgenstein dit que le vrai miracle était en fait le merveille qu’il y d’après toute vraisemblance des faits. Le fait. La nature telle qu’elle est. Mais, tant que les Églises cherche à reforger la création divine le fait que dans cette même nature qui nous entoure, persiste qu’il y des pratiques homosexuelles. Tout de même, le conservateurs demeurent dans leur persévérance.

L’église ne dispose point de la nature. Sur le plan philosophique l’Église objectera que sa notion de nature en tant que concept philosophique n’aie rien à faire avec « la Nature ». Pourtant l’Église vise largement à faire imposer son conception. Et, elle n’a même pas honte de faire usage de son immense influence politique. Ainsi, l’Église cherche à imposer sa morale en même temps que les partis conservateurs ne cesse à obtenir que l’on adapte leurs conceptions éthiques. Là il s’agit plutôt de son modèle morale de « famille » dont l’Église soutient toujours que celui soit tout congrue à l’ordre naturelle. Mais, est-ce vrai ? Non. Là, l’Église dénature la nature par un mensonge puisque il existe l’homosexualité dans la nature. Ainsi, les biologistes comptent tout à fait plus de 1500 espèces parmi lesquelles on a observé de rapport du caractère homosexuel dont 500 où des cas d’homosexualité sont fort bien documenté. Certainement, l’homosexualité n’est pas moins naturel que le monde soit rond. Et, le monde se tourne quand même. L’homosexualité est phénomène très commun et bien répandu parmi les animaux. Et, les rapports homosexuels connaissent la même envergure et que ceux des hommes. Ainsi, on y voit tous des rapports à court terme jusqu’au partenariat perpétué, des relations aléatoires jusque à des relations uniques. Et, à l’encontre de ce que l’Église soutient ce n’est pas le seul but de la reproduction qui donne le branle à de rapports sexuels, la joie seule. La sexualité des animaux, c’est moins le besoin de se reproduire que de chercher d’en jouir. La réjouissance sexuelle. L’amour, c’est une question de joie. La sexualité, c’est après le libre expression d’une joie sensuelle. La réjouissance de vivre en toute liberté. Une fois pour tout, les comportements homosexuelles ne constituent point un crime contre la nature. Sinon, l’Église pourrait persévérer dans leur obstination à soutenir l’image du monde ce qu’avait conçu Ptolémée. Mais dans sa persévérance rébarbative elle repousse quand même le monde, l’amour du Christ. C’est ce monde qui est notre réalité dont Dieu a dit qu’il était bon.

Après tout, c’est l’Église qui sexualise par sa morale. Une morale qui ne sert à rien d’autre que à la soumission. Soumission puisque ces dogmes déprave l’homme de l’essentiel de son essence d’homme. Il y de l’homosexualité dans la nature. Et, c’est la joie sexuelle qui est un mobile essentiel de tout rapport amoureux dans la nature. Ainsi que le corps n’est pas séparable de l’âme, l’amour ne l’est pas de ses aspects sexuels. En le déniant, l’Église dénature largement la nature de l’homme. C’est l’impératif de la reproduction à quoi l’Église rabaisse la sexualité. Toute sexualité est réduit à cette seule fin. C’est là où l’Église commit quand même une des plus grandes erreurs à l’égard de tout essence de la nature. Et que pire en est c’est qu’elle nie de cette manière la puissance de l’amour de Dieu qui n’a pas dédaigne de le faire apparaître dans l’humanité. Le Christ, c’est son amour en chair et en os. Pourtant, l’Église réduit la sexualité de l’homme à la reproduction. Cette réduction n’est pas moins en effet que la réduction de l’humanité à l’esclavage puisque même les animaux se réjouissent d’une libre sexualité pour seule fin que la joie. Ainsi, le dogmatisme sexuels fait fléchir l’humanité sous le joug de leur prétentions insensées. C’est par l’Église que l’amour, l’amitié, l’esprit et l’entendement sont tous arrachés les uns des autres. En déniant la vraie nature, la théologie fait de la sexualité humaine une grimace dénaturé de la création divine. Là, toute amitié, toute charité et tout l’amour dont l’homme est capable flèche sous l’impératif de la morale bestiale déterminé par cet impératif de la reproduction. De cette façon, la théologie fait prévaloir la sexualité sur l’amour et la charité. Mais, on ne les peut pas abstraire l’une de l’autre. Il n’y a pas d’amour humain sans que l’on dusse considéré toutes implications sexuelles. Somme toute, c’est devant ce fond que l’on doit apprécier l’homosexualité. Malheureusement, l’Église ne sait pas du tout comment s’en tirer de la trappe où elle est tombée elle-même. Depuis un siècle près, elle vit un mouvement spasmodique s’exprimant d’abord sous la forme d’un développement ultramontain accumulant au dogme de l’infaillibilité du papauté issu du Concile Vatican de 1870, puis tout en tourner le timon dans cet aggiornamento dévastateur où on voulait s’accorder à l’esprit actuel du monde. Tout effrayé du fait que l'on n comprend plus ce monde, tout perclus sous l’impacte d'une modernité où l'Église ne savait plus reconnaître l'amour, l'Église fit sacrifié sa spiritualité aux supposées exigences de ce monde sans même y réfléchir. Cet aggiornamento tout en oubliant la tradition spirituel immola, pour ainsi dire, le sacrifice sur l'autel d'un modernité irréfléchie au lieu d'un recueillement, la spiritualité sera aussitôt anéantie. La frayeur avait pris possession de l'Église. La peur de perdre l'infini.

Certes, l’Église est de quelque sorte infaillible à l’égard de tout ce que concerne la vie spirituelle, la foi même tant qu’elle demeure dans l’amour du Christ. La chrétienté est obligé à la vérité du réel de l’amour du Christ dans ce monde dont l’Église devrait être la forme visible. Il ne faut pas timoré puisqu’on a la promesse du Christ de son amour éternel. Après tout, la promesse du salut. Dieu à fait de l’entendement l’un des plus précieuses offres. Osons-donc mettre en usage le raisonnement pour dénicher la vérité de l’amour du Christ dans ce monde. Dieu nous a fait apparaître ses lumières afin que nous soyons capable d’appréhender son amour au travers de sa création. Au fait, il y a une compréhension qui se manifeste à priori. La compréhension antérieure du caractère plutôt spontané tel un transport transcendantal. L’appréhension de l’amour dans une exubérance, une surabondance de grâce qui reluit de façon spontanée dans nos esprits. Ainsi, l’Église aurait l’intuition spontanée de la totalité de cette amour par lequel se dévoile la vérité dans l’abandon total à l’amour du Christ. Après tout, l’Église est infaillible en ce rapport tant qu’elle demeure dans l’amour du Christ. Elle doit endurer cette même tension eschatologique qui ne finira qu’avant que le Christ reviendra en toute sa gloire. Avant que tous genoux se soient mis à terre pour avouer que le Christ soit le Seigneur. Dénier la réalité de ce monde c’est pas autre chose que souiller se sacrifice unique accomplie par le fils de Dieu à la croix. Sacrifice cruenté quand même en quoi se manifeste une contradiction fondamentale en rapport à ce monde. C’est cela l’ennui de l’éternel ennemi. C’est ce sacrifice où les incroyants se fussent heurté. Ce le même sacrifice qui fait converger l’être et l’apparence de ce monde dans l’amour nous rendant capable à pénétrer la nature des chose. C’est la capacité d’aimer.

Le Verbe était la vraie Lumière, qui éclaire tout homme en venant dans ce monde. Il était dans le monde, lui par qui le monde s'était fait, mais le monde ne l'a pas reconnu. Il est venu chez les siens, et les siens ne l'ont pas reçu. Mais tous ceux qui l'ont reçu, ceux qui croient en son nom, il leur a donné le pouvoir devenir enfants de Dieu. Ils ne sont pas nés de la chair et du sang, ni d'une volonté charnelle, ni d'une volonté d'homme: ils sont nés de Dieu. Et le Verbe s'est fait chair, il a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire, la gloire qu'il tient de son Père comme fils unique, plein de grâce et de vérité.

Alors, abandonnons-nous à l’amour du Christ pour que ses lumière nous éclaire les obscurités de ce monde. N’ayons pas crainte. Son amour c’est la liberté. Dieu nous a offert le jugement. La raison. La raison de son tout puissant amour. Un amour qui anticipe notre liberté. Utilisons donc le raisonnement pour pénétrer la vérité. Accordons l’être à l’apparence. Souffrons la diversité. Ne cherchons plus à dissimuler les ruptures. Cela n’aura pas autre chose que de diminuer l’amour. Cherchons à être plutôt qu’à apparaître.

L’amour et la sexualité appartiennent à l’entité de l’individu. Ils font partie de notre substance. Ni l’amour ou la sexualité sont de simples accidents. Arracher à la nature l’aspect sexuel, c’est dépraver la nature divine même. C’est voler à l’homme de son essentiel, ravir à l’homme sa liberté. Mais, Dieux a voulu que l’homme aie la vie en surabondance. « Mous je suis la porte. Si quelqu’un entra par moi, il sera sauvé ; il entra et sortira, et trouvera un pâturage. Le voleur ne vient que pour voler, égorger et faire périr. Mois, je suis venu pour qu’on ait la vie et que l’ait surabondante. » cf. Évangile selon Saint Jean 10, 9 - 10

Ayons donc, la plénitude de la vie. Demeurons ferme dans notre foi. Osons donc penser. Sapere aude ! Au fond, il faut suivre le maxime du Saint Augustine : Aime ! et ce que tu veux, fais-le !Car toute nature fut créée par seul l’amour de Dieu. Et « Dieu vit tout ce qu’il a fait : cela était très bon. » Que l’Église ne devienne pas un voleur d'âmes.

© André & Frank Hagemann - Villa-Anemone.fr 2012