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La Boussole d'Or 
L'Église à la Dérive

Les pensées que je déploiera dans la suite ne sont pas du tout une critique du film en question. Elles ne concerne que la réaction d’un journal dont on attribue une certaine proximité aux autorités vaticanes.

Encore un film du cinéma a provoqué la colère du Vatican. Un film traitant la vérité de quelque sorte. Le rôle principal, c’est une boussole. Un alethiomètre. Donc, une boussole qui recèle à ceux qui savent le lire pas moins que la vérité.

Bien, la mordicant critique du côté du « porte-voix » côté Vatican était tout à fait impitoyable. Quand même, on s’est bien amusé … et pour vrai dire, on s’est avéré tout net « spectateur malhonnête » d’après ce que fut dit dans l’éditorial de l’Osservatore Romano » où le scribe ne dédaigne point de déclarer que « « les spectateurs « honnêtes » dotés d’un esprit critique, jugeront que le film ne dégage aucun sentiment excepté un grand froid » ». Ça y est encore. Cette sacrée idéologie vaticane sous cape de « bienveillance paternel » du « Bon Pasteur » prétendant que l’on ne servirait pas du tout à quelque chose d’autre que seule à la vérité. Mais, en quoi consiste-il la vraie différence entre une idéologie politique et les prétentions réelles côté Vatican ?

Voyons donc de plus près ce qui nous raconte ce film. Tout d’abord, le film fais apparaître à nos yeux un monde imaginé sous le règne absolu du soit-disant « magistère ». N’en eussions-nous pas déjà douté ce que soit la raison réel de la rancune romaine?. Le terme « magistère » désigne au stricte sens selon la théologie romaine la papauté l’ensemble des successeurs des apôtres. Or, le film y oppose la science à la découverte de « la poussière » matière créant un lien entre les univers parallèle aussi que entre les individus dont chacun dispose d’un « démon » projetant à l’extérieur en partie des aspects sensuels de l’âme même de l’individu. Donc, il s’agit d’une étrange union spirituelle de caractère transcendant évoquant à peu près une « communion » entre toutes espèces. Alors, le « magistère » entreprend de multiples démarches pour faire défendre toute recherche au sujet de cette poussière aussi qu’on attente à la vie d’un de professeur juste au début du film, attentivement observé d’une petite fille, sa prétendue nièce, qui se vérifiera plus tard sa propre fille, qui l’avertira tantôt de ce complot meurtrier. Dans la suite des événements on apprend que le « magistère » fait en plus des expériences pour faire séparer l’individu de son « démon ». Donc, appelée « intercision » cette opération signifie plutôt la véritable anéantissement de l’âme indivisible. Toute l’affabulation s’est échafaudé autour d’une vieille prophétie imaginé annonçant la venue d’une fille rédemptrice. L’action est pousser par l’amitié de nouveaux amis tel l’ours polar proscrit de son royaume ou l’aéronaute texan. Après tout, il faut avouer que ce n’est rien d’autre que ces même sentiments dont l’absence plaignait l’éditorial de ce canard vaticane. Ou, peut-être, nous sommes parmi eux que furent dénoncés d’une certaine « malhonnêteté ». Ça ce peut, bien sûr, puisque nous avons tout à fait l’insolence d’avoir nos pensée à nous de sorte que l’on n’est plus la ouaille obéissante, dont certains théologiens font de rêves, mais des croyants sortis de leur minorité. Donc, au fond des raisons doivent se trouver ailleurs. Et, surtout, pourquoi cette sensibilité du côté de la religion ? Pourquoi, est un film profane susceptible à inciter cette polémique du côté de Rome ? D’autant plus si Rome se croit pas moins que le seule véritable dépositaire de la vérité ? Pourquoi donc cette anxiété face à la liberté démocratique ? Pourquoi le libre arbitre est il incessamment mis en cause ?

Ainsi, essayons-donc ensuite à nous approcher du problème en décrivant encore ce dilemme auquel l’Église se voit affronté depuis le début de ce phénomène que l’on appelle « les Lumières », ou pour remonter encore plus, les troubles que l’Église connût dès la réforme et l’humanisme.

D’un certaine manière, le pouvoir de l’Église repose sur trois colonnes. Primo, les Écritures Saintes telles le verbe du Dieu même recelé aux hommes moyennant une révélation divine. Deusio, la tradition ecclésiastique ainsi qu’apostolique dont le garde est pour ainsi dire l’ensemble de l’Église. Et, tertio, le Magistère de l’Église seul interprète de la vérité de Dieu dans ce monde. Inévitablement, il faut que l’on ajoute ici un quatrième point, l’infaillibilité du Papauté en ce concerne toutes les questions morales aussi que toute décision à l’égard de la foi, de sorte qu’il soit enfin le Pape seule à qui aura incombé toute interprétation de la vérité divine sous seule condition qu’il y eût quand même une entente de l’ensemble de l’Église sur les points en question. De là s’ensuivrait enfin toute hiérarchie ecclésiastique. Et, tout ce pouvoir, non seulement celui par rapport à la foi mais aussi toutes les puissances temporales de l’Église, garanti par Dieu même qui aurait pourvu son Église de son Esprit et de son amour plénière. Tout de même, ce pouvoir dévoile son caractère fort absolu. Et, se sera ce même caractère que pose le problème devant la réalité l’humanité délivré des chaînes de l’inconscience et de la soumission aux ténèbres. Une réalité, toutefois, dont l’origine fut la lumière de l’amour de Dieu même rejaillissant par delà des ténèbres obscures d'en haut de la croix à laquelle le Rédempteur nous offrit la totalité de la liberté dans les bras de son amour éternel. Son amour, c’est notre liberté. Mais, si en est ainsi, pourquoi l’Église craigne-t-elle autant cette liberté ?

Rome affirma toujours l’importance incomparable de la conscience de l’individu qui était hors question. Par ce rapport, la théologie soutint incessamment que ce soit seulement cette conscience qui constituait l’unique jalon absolu de toute action de l’homme. Ainsi, les théologiens soumettent en effet toute décision morale aux jugements de la conscience de l’individu. Eu égard à l’importance imputée à la conscience par la théologie, ils déclarent de même que l’on lui dût une obéissance totale voire absolu même si en l’occurrence particulière la conscience soit aberrante. La conscience est pour ainsi dire à chaque instant le guide des actions humaines en tant de garant de cet indispensable liberté préalable à chaque décision morale. C’est le directeur dont les avis l’âme suit. Donc, il en fut issu une prémisse sine qua non : c’est la liberté individuelle encore !

Toutefois, c’est du Christ lui-même que l’affirmation de la liberté eût sorti. C’est lui, le rédempteur qui nous a racheté de l’esclavage, quand même, par son amour seul. C’est le Christ qui est descendu aux ténèbres apportant la lumière partout. Il fit apparaître la lumière de son amour en tout lieu eût, même aux enfers. Le Christ nous a délivré de nos chaîne pesantes de nos péchés. Le Christ fit enlever les péchés de l’homme en grand nombre. Mais, en outre, c’est lui aussi qui nous ressuscita de notre insouciance. De notre aveuglement même. Le christ nous relâcha de nos cachots – de cette caverne où nous nous somme anxieusement réfugié de peur de la lumière à la face de la lumière troublante après que notre péché eût produit la rupture originaire de la création. Notre salut à la croix enfin pratiqué par le Christ n’est, pour ainsi dire rien d’autre que le renouveau de l’exode. Un exode à la liberté. Ainsi, c’est l’amour qui eût éclairé ce monde. C’est par sa lumière que les nuées de l’inconscience fussent chassées. Le Christ vainquit pour toujours le Seigneur des ténèbres de sorte qu’il supprima la superstition. A la fin, son amour aurait mis en cause l’ancienne loi. Il ne l’aboli point mais le Christ l’assujettissement de jadis par la soumission bénévole. Le Christ nous invite à prendre son parti. Il veut notre décision en toute liberté. Plus de secrets plus de décrets. Dans ses bras étendus à la crois, il nous embrasse tous en tant de ses frères et telles, que ses sœurs. Nous ne sommes plus de sujets en ressortissant de son amour. Dans ses bras, nous devenons de ses égaux, par l’offre divine du baptême nous sommes tous fils et toute filles de Dieu. De telle façon, c’eût été le Christ, et, dans la suite, son Église qui aurait mené l’homme à la science des choses. Il est quand même évident que l’Église soit le dépositaire de la vérité. Le Christ en fit l’héritière de son legs, c’est à dire de sou amour. Son amour, c’est après tout son véritable sacrement. En le confiant à son Église, le Christ eût opéré son salut pour tous de sorte que cet exode ne soit point l’abandon, point une voie solitaire. Par contre, c’est ainsi qu’il accomplit l’individu en guérissant son âme lésée. Il comble son amour lacunaire. De cette manière, le Christ remplit le sombre bas-fossé de nos âmes avilies ou pourrissent nos péchés à ras de bord de son amour. Son amour, la liberté à nous, tous. Tel que le prêtre transsubstantie en convoquant le Saint Esprit, il évoque l’amour du prêtre médiateur, la grâce propitiatoire, nos offrandes sous les espèces du pain et du vin, le Christ le fit pareillement lors de notre baptême avec nos corps. Le sang du Christ épanché à la croix pour nos péchés, son corps immolé pour notre salut devint dorénavant la subsistance duquel nos âmes se nourrissent de sorte que la substance de nos corps même se transforme. Renaissant dans la lueur de son éternel amour, nous transgressons à la lumière de sa vérité éternelle même. Il nous purge. Il nous rend libre pour estimer ce qui nous soyons. Il nous sollicite à faire notre décision. Plus de secrets, plus de peur, plus encore de cette anxieuse ankylose dont nous souffrons en tant que jetés dans ce monde. Purgés par le sang du Christ nous ne somme plus paralysés par la peur dans la mesure que nous sommes tous de pécheurs jetés à notre fin. Tels que fils et filles de Dieu lesquels sont maintenant tous projetés à l’entendement par l’unique vertu de la lumière de son amour. Jadis perclus par la pesanteur de nos péché , nous sommes dès lors libre à trouver sa vérité. Nous tous ayant entendu sa voix, nous sommes jeté à l’entendement du réel. Et, ce réel est bon puisque la création de Dieu est bon. Rien à craindre donc. Nous ne sommes plus des perclus irrités. Nous avons le promis de son salut. Nous avons l’amour de Dieu. Nous ne sommes plus des aveugles. Nous avons l’entendement. Quand même, nous concevons le réel de ce monde parfait malgré toute apparence. Mais, on reste pour autant ses créatures pécheurs. Partout y persiste des antilogies. Il y des empêchements en tout lieu. De même subsistent dans notre inconséquence les empreintes que nos péchés y ont laissé nous faisant obstacle à ce renouveau au for intérieure de nos âmes. Ainsi, il faut endurer l’imperfection humain puisque Dieu nous à offert son amour. Il faut donc supporter les ruptures de ce monde puisque nous pouvons enfin appréhender la réalité de l’amour de Dieu dans ce monde. Nous devons à lui que l’on accepte la liberté si froide qu’elle nous puisse paraître puisque après tout on a le sacrement de son infini amour. C’est là, l’émancipation de l’intellect qui fait tellement peur à l’Église.

Nous y voilà ebcore, est-ce que c’est ça ce que l’auteur désigne comme le seul sentiment que dégageait le film, est-ce que c’est le froid dont il nous parle ? En cas qu’il en était ainsi, il s’agissait en l’occurrence de rien d’autre que du réel de ce monde auquel nous heurtons à tout instant de notre existence. A cet endroit, je le souligne encore une fois, nous ne parlons de la qualité du film, ni du script, ni de livre à son origine. Cet article ne traite rien d’autre que l’attitude du côté de Rome face à un monde qui se fut depuis longtemps échappé de son influence voire du mortel impacte de la puissance temporelle de Rome. D’une certaine façon, les sciences et les arts de l’occident aboutirent à leur apogée en tant que rescapés des persécutions perpétuelles du côté de Rome. Autrement, c’est par moyen de l’émancipation de l’Église que fussent nés les sciences et les arts, tous rescapés de l’inquisition.

Tout de même, il est évident que c’était l’Église par laquelle l’homme fut ramené à la lumière des sciences. D’abord, dans les couvents. Puis, dans les collèges, c’était quand même l’Église qui eût traduit la connaissance de l’antiquité. De même, eût-elle fait bercé le reflet de sa beauté jusqu'à ce qu'elle se serait enfin émancipée de sa tutelle parentale. Du cantique grégorien naquit l’opéra. La philosophie ancillaire devenait la sœur de la théologie. De la philosophie scolastique sourdaient enfin les sciences modernes.

Et, qu’est-ce que fût advenu de l’Église ? Quant à elle, il faut avouer que le corps du Christ dans ce monde fut prit de peur. La lumière du Christ obscurcie par le pouvoir de l’homme, l’effroi l’eût prit en vue de la majorité de ses ouailles qui ne restaient plus aux marmites des égyptiens. C’était le pouvoir, la puissance temporel qui se fut depuis imposé à l’Église. Le pouvoir aurait prévalu sur les représentants du Rédempteur. Au sein de l’Eglise l’âme d’Adam évinça celle du Christ. L’ordre terrestre en emportait largement sur l’ordre céleste : l’amour du Christ. L’Église se serait pour ainsi dire enchevêtrer dans les fouillis des puissances de ce monde. Mais, lorsque l’Église se heurte elle-même aux réalités de ce monde elle ne sait pas faire autre chose que d’écrier sa colère. Elle se confond. Elle se trompe. Elle s’égare. De cette façon, l’Église, la prétendue haute autorité de la vérité divine sur la terre suscite même des équivoques en étendant son autorité religieuse sur tous les domaines. Elle veut se faire soumettre la nature des sciences, la physique même de sorte qu’elle inventa l’inquisition tel leur bras puissant. Ainsi, elle eût agressé les sciences. Elle assaillit les arts. L’Église continua contre toute évidence que la terre soit un disque de sorte qu’elle fit accuser Galliléo auprès du tribunal de l’inquisition. Elle fit déféra les artistes en justice. Elle se méfia de l’entendement humain malgré toute promesse de Dieu. Elle se méfia de la nature humaine tout en défiant la nature du monde. Elle substitua l’amour par l’ordre. Quand même, ce serait rien d’autre que l’ordre selon sa volonté qui lui valait le plus. L’obéissance finit là, où elle voit sa toute puissance en danger dont elle se croit investie par le Christ. C’est là où se termine la puissance de notre conscience. Il est constant que la conscience doit être enseigné. Et, que c’est le magistère qui édifie son fondement. Mais, le magistère en exige plus. Il exige une puissance absolu. Partout où ce n’est pas l’Église qui fait l’ordre, elle considère qu’il y aie le péril dans la demeure. Ainsi, elle s’est mis à défendre tout régime monarchiste, ensuite dictatorial contre la liberté puisque d’après sa doctrine tout ordre vienne de Dieu de sorte que tout ordre représente l’ordre divin si seulement cet ordre respecte les prétentions de l’Église. Ainsi, l’Église, se fût défait de l’amour du Christ. Comme cela, l’Église aliéna le salut opéré par le Christ. Elle impose malgré son percept éternel ce qui est son amour l’ordre contre toute liberté. Mais que vaut un ordre arbitraire ? Tantôt l’Église soutint un régime. Tantôt elle le détruit. Ainsi, l’Église énonça son verdict à l’Égard de la Reine Élisabeth Ire. Mais, toutes questions de la foi mis à part, ne représentait-elle pas pour autant l’ordre divin par seule sa royauté ?
Avait-elle vraiment un choix que les soupçonner après que le Pape avait proclamé la nécessité de sa destitution tout en déliant les catholiques de leurs allégeances et serments de fidélité. Sa condamnation aurait de près perdu le catholicisme en Angleterre. C’était l’Église qui aurait défendu l’accès des catholiques aux collèges des universités protestantes. Ce sera toujours l’Église qui se fût opposée aux grands développements de l’Esprit humain pendant les Lumières. Elle fit persécuter tous, philosophes et théologiens. L’Église se fût acharné aux humanistes autant qu’elle pourchassa les réformateurs. Elle avait fléchi aux instances du Roi Philippe le Bon qui avait jeté son dévolu sur l’immense richesses des Templiers de sorte que le Pape l’abolit comme elle aura fini ensuite par céder aux puissances laïques pour faire supprimer l’ordre jésuite, l’un de plus importants ordres d’instruction catholique. En fait, ce n'eût été personne d'autre que le Roi de Prusse, Frédéric II qui leur accorda protection. Tout effrayée, elle recula devant l’idée des libertés civiles. Plus encore, elle les combattait partout. Même en Irlande, ce fussent les évêques qui auraient exhorter les paysans affamés à respecter l'ordre leur imposé par une puissance étrangère. Ces pauvres paysans dussent se soumettre à la volonté divine aussi que supporter leur destin. Cette destinée fût-elle vraiment ça la volonté du Dieu ? Ainsi, on a l’impression que l’Église soit la seule autorité qui puisse concevoir l’idée de la liberté. Et, cette liberté n’était jamais celle-là de l’amour mais celle-ci du pouvoir. L’homme sorti de sa minorité la fait tressaillir. Tel un enfant effarouché elle se fuit dans les bras de la dictature. Pour rien du monde elle ne supporte les idées démocratiques. Autant qu’elle avait nié les thèse de Copernic ou Galliléo, elle y persiste dans sa négation des sciences dont elle refuse d’accepter les évidences jusqu’à nos jours. Ainsi, l’Église soutient incessamment que l’homosexualité était dénaturé puisqu’elle n’existe pas dans la nature. Mais, la récurrence n’empêche point la vérité à reluire. Quoi qu’il en soit, la seule nature sur laquelle l’Église ait la capacité de porter son jugement c’est la nature de l’âme humaine. Et, l’Église devrait de même y appliquer les acquis des sciences. C’est quoi la nature de l’homme, c’est la liberté. La liberté de faire sa décision. La liberté d’admettre la lumière de l’amour du Christ. La soumission à la vérité de son amour. De là, la liberté c’est aussi la liberté de se pouvoir tromper. Ainsi, c’est seul le péché contre l’Esprit qui soit un acte contre notre nature parce qu’elle nous sépare de l’amour de Dieu ainsi qu’elle nous sépare de notre proche. La nature telle quelle soit dans ce monde ne puisse jamais constituer un péché contre notre propre nature, ça veut dire contre notre âme même. Aujourd’hui l’Église menace toujours les politiciens qui travaillent en faveur de l’émancipation des homosexuels. Pire encore, bien qu’elle exige plutôt la soumission sous les autorités laïques, l’Église incite à la désobéissance pour éviter que les lois soient exécutées. Elle s’oppose à toute législation favorable à une vérité qu’elle renie. Combien la peur se soit saisi de l’Église ce voit bien en Espagne que peut servir de bon exemple ou pendant presque quatre décade les évêque ont prêché la soumission sous l’autorité civile tout en arguant que toute autorité soit d’origine divine. Mais, tant que la démocratie en tant qu’ordre laïc eût pris une position contraire à la volonté de l’Église, celle-ci n’hésite pas un instant à instiguer la défense de sa liberté. A ce moment, il n’est plus question de l’origine divine de tout ordre. Tout en négligeant la vraie nature de l’homme, niant son liberté dans l’amour du Christ, l’Église revendique la soumission à l’aveugle sous ses doctrines. Pire encore, face au modernisme l’Église connaît un extrême spasme tout à fait paralysant. Tantôt elle cherche à se retirer soi-même tout en négligeant l’amour, tantôt elle s’adonne tout à fait à ce monde encore en négligeant sa propre foi. Ainsi, l’Église abusa le sacrifice en projetant le salut entièrement à un au-delà à l’avenir ce qu’eût amené Marx à constater que la religion soit l’opium pour le peuple. Suite aux bouleversements dès le deuxième Concile du Vatican cette la réalité même du sacrifice est en effet mis en cause du côté des théologiens.

Certes, l’Église est le dépositaire de la vérité. Par conséquent, le magistère est le guide de nos âme. Mais, rien de plus. L’homme a l’entendement par la seule amour de Dieu. Et, ainsi il faut s’en servir. Osons-donc enfin penser. Or, Dieu le veut. Il nous invite à faire une décision. Et, tel un père indulgent, il nous a promis la rémission de nos péchés. Il pourvut son Église du pouvoir de tout absoudre. C’est l’offre de son amour. C’est pourquoi l’Église se distingue nettement des idéologies politiques. Mais, dès l’Église oublie ce commandement d’amour divine elle redevient une idéologie parmi d’autres. L’Église, elle aussi, elle fut jetée à sa fin. Elle aussi, elle doit endurer la tension entre le déjà de la promisse du salut éternel et le pas-encore de ce même salut ainsi que tout être humain l’épreuve. Le masticage de ces crevasses, c’est le kitsch. Retoucher la fissure sur le canevas de ce monde, c’est cacher la vérité. Faire disparaître les ruptures et antinomies de ce monde, c’est diminuer la gloire de Dieu. C’est cacher la perfection de sa création. C’est pas moins que la dénégation de son amour. Vénérer Dieu, c’est demeurer fidèle à cet ultime amour. Vénérer Dieu, c’est faire apparaître son amour en tout lieu où que ce soit. Vénérer Dieu, c’est trous accepter. Si l’Église ne fait apparaître cet amour d’où elle ne sera plus qu’une idéologie laïc. De peur elle a l’horreur de la liberté individuelle. De peur elle abhorre l’intellect individuel de sorte qu’elle a véritablement expulsé la plupart des intellectuels. Aimons et faisons, donc ce qu’on veut. Eu égard à l’amour divin, la peur se dissipe. L’amour, c’est la liberté. Si l’Église ne l’accueil pas la lumière de cet amour, ce ne sera plus elle qui gardera ni l’amour lui confiée par Dieu ni la liberté dont elle se nourrit elle-même. Comme cela l’Église ressemble à une boussole qui déconne.
Somme toute, cela prête presque à croire que l’Église dans son for intérieur abhorrerait tout enseignement visant à conduire les hommes à penser ils-même.

En ce cas, « une idéologie totalement athée et ennemie de toutes les religions, traditionnelles et institutionnelles, et du christianisme et du catholicisme en particulier » aura la capacité de séduire l’homme.
Ainsi, cela n’étonne point que l’alethiomètre imaginé la fait peur sans quoi l’article en question était tout à fait superflu. D’autant plus, quand un doit avouer que le film de soit pas un chef d‘œuvre.

L'amour de Dieu nous rend capable de sortir enfin de notre minorité dont nous sommes nous même responsable. Par l'amour de Dieu, nous ne sommes plus d'ouailles. Il nous a appelé de nos nos noms. Il nous a fit ses fils et filles. Ayons le courage d'abandonner les marmite d’Égypte. Osons penser! On peut l'oser puisque le Christ nous a fait la promisse d'entrer dans le repos du Dieu! Rassurons-nous l'un à l'autre de son amour!
« Prenez garde, frères, qu’il n’y ait peut-être en quelqu’un ‘entre vous un cœur mauvais, assez incrédule pour se détacher de Dieu vivant. Mais encouragez-vous mutuellement chaque jour, tant que vaut cet aujourd’hui, afin qu’aucun de vous ne s’endurcisse1» L’Église, le corps réel du Christ qui l’institua par son sacrifice perpétuel, n’est pas pour autant rien d’autre qu’une puissance temporel parmi toutes autres en tant que institution humaine. Ainsi, les évêque, ils ne se méfient de la force de l'amour de sorte que leurs coeurs s'endurcissent (...) comme cela s'est produit dans la Querelle (...)2 » bien qu'ils eussent entendu la voix, leurs cœurs se fourvoient. Mais en fait la promesse d'entrer dans son repos reste en vigueur. Confions-nous a l'amour de Dieu. Par la foi seule nous restons dans la communion avec ceux qui écoutèrent. Nous sommes tous membres du même corps du Christ. De son Église. Le Christ nous invite à la liberté. Faisons bon usage de l'entendement. Sortons de cette minorité dont nous sommes nous-même responsable! Ne soyons plus timorés! Sapere aude! Autrement, le Magistère ne servira qu'à une autre idéologie totalitaire ainsi qu'elle rappellera ce Magistère totalitaire évoqué dans ce film. Et, la seule totalité c'est l'amour du Christ. Cette totalité est la volupté de l'amour divin dont nous parles les peintres tels que le Caravage et Rubens. N'ayons pas honte de notre humanité, de l'amour humain. Ne craignons plus la volupté corporelle dont même la laideur rayonne dans le reflet de la beauté du Christ Sauveur qui a fit de nous corps les temples de son amour.

Et, soit-il, que nous ne soyons pas du tout honnêtes selon la définition de l'auteur.

Ainsi, c'est par peur que l’Église écrie
sa colère de telle façon. Par peur que la saisie des Esprits de l'homme ne lui échappe. Les évêque craignirent toujours l'impuissance comme tout autre homme. Ainsi, les successeur apostoliques abusèrent souvent le Magistère. C'est l'abus du pouvoir comme dans toute autre idéologie. Mais, en l'occurrence, c'est plus grave puisque ils prévariquent de telle sorte au pouvoir d'amour en faisant de la morale une exaction qui démente amplement la vérité de la réalité de la création.

1 l'Epître aux Hébreux 3, 12.
2 ibd. 3,8.

© André & Frank Hagemann - Villa-Anemone.fr 2012