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Saint-Pavin

Denis Sanguin de Saint-Pavin naquit en 1595 à Paris. Il fut mort le 8 avril 1670. Denis Sanguin de Saint-Pavin était un prélat, poète et écrivain français qui pendant toute sa vie n’entreprit jamais la moindre tentative ni à dissimuler ses penchants sexuels ni à cacher son incroyance et son irréligion.

Après tout, ses origines n’apparaissent moins évident que l’on puisse imaginer. Selon la notice biographique de Rivière, le père de Saint-Pavin ne fût personne d’autre que le Cardinal de Guise, président du Parlement. D’après Frédéric Lachèvre et Louis Perceau, son père se fût nommé Jacques Sanguin, Sieur de Livry qui fut conseiller au Parlement ainsi que président aux enquêtes. Saint-Pavin avait reçu son éducation au collège jésuite de La Flèche. Là, Saint-Pavin fut le condisciple de René Descartes et de Jacques Vallées des Barreaux. Ce dernier aura dû plus tard devenir son amant. Saint-Pavin fut le disciple de Savinien Cyrano de Bergerac.

Après qu’il avait embrassé la carrière ecclésiastique, Saint-Pavin fut successivement pourvu des prieurés de Saint-Pavin des Chaps, de Saint-Cosme et enfin celle-ci de Saint-Damien., Saint-Pavin à la suite de son entrée dans les ordres avant qu’on l’eût conféré l’abbaye de Livry. Ensuite, Saint-Pavin finit par être nommé aumônier et conseiller de Louis XIV . Quand même, Saint-Pavin ne daignait pas pour autant mener une vie plus austère qu’auparavant. Tout à fait, Saint-Pavin était d’une apparence fort laide. Il était bossu et souffrait de la goutte au point qu’il devait se faire porter dans une chaise pour se déplacer. Néanmoins, Saint-Pavin entretint également de nombreux rapports sexuels avec des hommes et des femmes. Somme toute, Saint-Pavin s’y fût abandonné franchement à ses plaisirs homosexuels dans sa voluptueuse retraite à Livry ou il se fût entouré de jeune amants. Tout à fait, ses débauches lui aurait valu le surnom de « Prince de Sodome ». Bien qu’il évoque dans ses ouvrages l’amour homosexuel, allusions dont ses poèmes abondent, Saint-Pavin n’eût jamais connu de persécutions da la part des autorités. Saint-Pavin eut un fils naturel qui aura fini curé de Tierceville près de Boyeux. Après tout, on lui doit quelques sonnets, épîtres, épigrammes et rondeux qui font étinceler son aigu esprit et font apparaître toute sa gaieté surabondante ainsi qu’il nous a laissé un protrait en vers de lui.

© André & Frank Hagemann - Villa-Anemone.fr 2012